Larry Chen a grandi à Santa Monica, en Californie, où la culture automobile était pratiquement incontournable. Tout au long de son enfance, il a été entouré de voitures, que son père ou lui-même réparait ou qu’il prenait en photo. Il était donc tout naturel que l’intérêt de Larry pour les automobiles soit le point de départ de sa brillante carrière.

Cette année, au salon de la SEMA, salon professionnel auquel il participe depuis 17 ans, Larry a été nommé influenceur de l’année. En plus de diriger les projecteurs sur son incroyable travail de photographe automobile, cette reconnaissance lui donne aussi une plateforme pour continuer à raconter des histoires sur les voitures et les gens qui les conduisent, à l’aide de ses photos.

Pennzoil a rencontré Larry Chen pour discuter de ses débuts en tant que photographe, de ce que signifie pour lui d’être nommé influenceur de l’année par la SEMA et de l’influence de la marque sur sa carrière.

PENNZOIL : Y a-t-il un moment de votre enfance qui, selon vous, a façonné ou inspiré votre carrière?

LARRY CHEN : Durant mon enfance, mon père travaillait sur toutes nos voitures. Le plus drôle, c’est qu’il ne le faisait pas par plaisir, il détestait ça! Mais ça lui coûtait moins cher. Ça m’apparaissait amusant quand j’étais jeune, alors c’est ce qui m’est resté.

En grandissant à Santa Monica dans un appartement sans garage, tout le monde me voyait constamment travailler sur des voitures lorsque j’ai commencé. On me demandait toujours « qu’est-ce qui est brisé? ». Les gens ne comprenaient pas que je la rafistolais pour l’améliorer, pour la rendre plus rapide!

PENNZOIL : À quel moment avez-vous pris un appareil-photo pour la première fois?

LARRY CHEN : J’ai commencé à prendre des photos à l’école primaire avec un appareil-photo à pellicule, mais je n’ai commencé à prendre des photos sérieusement qu’au secondaire. Je n’ai pas tiré grand-chose de mon appareil parce qu’il était automatique, mais je possède encore beaucoup de photos prises à cette époque. J’ai rapidement compris les réglages d’un appareil-photo et ce qu’il fallait faire pour créer une bonne photo.

PENNZOIL : Étiez-vous autodidacte ou avez-vous suivi un cours au secondaire ou eu un professeur qui vous a montré les ficelles du métier?

LARRY CHEN : Au départ, j’ai appris par moi-même. Je comprenais les mécanismes de base de la photo. C’est comme conduire une voiture à transmission manuelle quand on ignore son fonctionnement : c’est plus difficile de s’y mettre et de comprendre ce que l’on fait. Mais si l’on connaît déjà un peu le fonctionnement d’une transmission, on peut plus facilement l’utiliser. Pour moi, c’est la même chose avec la photo. J’ai compris qu’il fallait contrôler la lumière qui entrait dans l’appareil. À partir de ce moment, j’ai pu la contrôler et la former. Autrement, j’ai effectivement suivi un cours d’introduction dans un collège communautaire juste après l’école secondaire, mais j’ai fait ça juste pour le plaisir avec des amis.

PENNZOIIL : Décrivez le début de votre carrière. Quelles ont été vos difficultés et vos courbes d’apprentissage?

LARRY CHEN : Il y a eu beaucoup de difficultés, surtout pour essayer de me démarquer. Quand j’ai commencé, les médias sociaux n’existaient pas. Je voulais tellement montrer mes photos aux gens que je recueillais les adresses courriel pendant les événements et leur envoyais mes images par courriel! J’ai même publié des photos sur des forums, car à l’époque, au lieu d’aller sur Google, on visitait des forums pour trouver les personnes qui éprouvaient les mêmes problèmes que nous. Ces personnes étaient alors en mesure d’expliquer comment elles avaient réglé un problème. Il y avait une foule de forums sur les voitures, mais ils étaient plutôt haut de gamme, alors j’ai commencé à publier dans les forums « hors sujet », parce que je voulais simplement que les gens voient mes photos.

PENNZOIL : Vous avez capté la série Formula Drift, et il semble que vous ayez une relation spéciale avec celle-ci. Comment avez-vous participé initialement?

LARRY CHEN : C’est à cause de la communauté automobile de ma génération. Ils m’ont accueilli à bras ouverts et m’ont donné l’accès et la plateforme nécessaires pour exercer mon métier. Je me suis fait beaucoup d’amis et je m’y sens toujours chez moi, carchaque fois que j’y vais, je vois des personnes avec qui j’ai commencé dans le métier et qui continuent leur travail tout en étant passées à une étape supérieure. C’est formidable de pouvoir raconter l’histoire des personnes. Par exemple, celle de Vaughn Gittin Jr., que j’ai commencé à photographier en 2004, ainsi que celle de Chelsea DeNofa, que j’ai commencé à prendre en photo à ses débuts et que j’ai vu évoluer jusqu’à aujourd’hui.

PENNZOIL : Vous avez été nommé influenceur automobile de l’année au salon de la SEMA. Qu’est-ce que cette réalisation signifie pour vous?

LARRY CHEN : C’est incroyable, car je ne m’y attendais pas du tout et je n’avais même pas l’idée que cela puisse arriver. Au fil des ans, le salon de la SEMA s’est avéré une plateforme qui m’a permis d’accomplir mon travail et de me développer. Naturellement, cette réalisation a aidé mon entreprise. Mais j’aime surtout que la SEMA me permet de raconter l’histoire des personnes. C’est ma 17e année au salon de la SEMA, et je n’ai eu que de bonnes expériences depuis 2006, date de ma première participation.

Les deux premières années ont été plutôt difficiles. Je dormais sur le plancher des chambres d’hôtel parce que je ne pouvais pas me payer un vol ou un hôtel, et encore moins de la nourriture. À l’époque, il était difficile pour moi d’arrêter de vendre des ordinateurs et de faire des visites à domicile pendant une semaine entière. Mais la SEMA était l’apogée de la culture automobile et je me devais d’y être. J’ai eu du mal les deux premières années, mais j’ai fini par trouver ma voie. D’ailleurs, j’ai construit trois automobiles pour le salon depuis. Quoi qu’il en soit, c’est incroyable d’être reconnu après toutes ces années.

PENNZOIL : Quel type d’histoires espérez-vous transmettre avec votre contenu, et qui espérez-vous atteindre?

LARRY CHEN : Je veux créer des histoires qui m’auraient intéressé quand j’étais jeune. Quand j’étais plus jeune, je parcourais Internet ou je cherchais des magazines qui n’étaient pas offerts aux États-Unis, bref, je faisais tout ce que je pouvais pour trouver du matériel et des médias sur la culture automobile.

Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il y a tellement de créateurs de contenu qui comblent le vide pour les personnes qui s’intéressent aux automobiles. Je dis toujours aux grands créateurs de contenu, comme Adam LZ, qu’il y a heureusement encore beaucoup de mordus qui apprécient comment lui et moi nous intéressons aux voitures et mettons l’accent sur le moindre détail.

PENNZOIL : Quelle est la partie la plus gratifiante de votre travail?

LARRY CHEN : Pouvoir se faire des amis, créer des liens et participer à la culture automobile, qu’il s’agisse de la conduite, de la construction, des rallyes, des courses ou du drift. C’est un sentiment formidable de faire partie de la communauté, et non seulement de la photographier.

PENNZOOIL : Quelle est votre voiture de rêve à prendre en photo?

LARRY CHEN : Je n’ai pas de voiture de rêve, mais il y a des événements de rêve que j’aimerais bien immortaliser au cours de ma vie. Pour ce qui est des voitures, je pense que je finirai par voir la plupart de celles qui m’intéressent, mais il y en aura toujours de nouvelles et je ne pourrai jamais toutes les voir. En ce qui concerne les événements historiques, il y a un nombre limité d’événements qui font partie de ma liste de choses à faire avant de mourir, mais il y aura toujours de nouveaux événements. Si je pouvais, j’aimerais aller au Rallye Dakar, au Grand Prix de Monaco, à la course de 12 heures de Bathurst en Australie et au festival Leadfoot en Nouvelle-Zélande.

PENNZOIL : Qu’est-ce qui vous motive à rester dans cette voie professionnelle?

LARRY CHEN : C’est en partie parce que je ne suis bon à rien d’autre! Rien ne me fait me sentir plus vivant que la photographie. Mon travail consiste en grande partie à m’efforcer de saisir la culture automobile. Aujourd’hui, c’est comme si je ne pouvais plus m’arrêter.

PENNZOIL : Comment votre partenariat avec Pennzoil a-t-il influencé votre carrière?

LARRY CHEN : Cette expérience a changé ma vie et a rehaussé nos réalisations, notamment parce que Pennzoil a parrainé notre exposition Hagerty. Le fait de pouvoir passer à une plateforme comme Hagerty a changé ma vie et celle de mes collègues, car nous créons du contenu à un tout autre niveau qui a permis de rehausser notre marque. En finançant des projets qui nous permettent de montrer notre culture et de faire passer notre message, Pennzoil a joué un rôle essentiel dans nos réalisations cette année. Si nous n’avions pas Pennzoil pour nous soutenir, je ne sais pas ce que nous ferions.

PENNZOIL : Utilisez-vous des produits Pennzoil dans vos voitures? Si oui, lesquels?

LARRY CHEN : La plupart des voitures que nous utilisons contiennent des produits Pennzoil. Par exemple, pour la course Baja 1000, nous avons utilisé deux de nos camions de poursuite, dont l’un s’appelle Raptor Tundra. Il a été construit pour se mesurer au Ford Raptor et utilise l’huile moteur Ultra Platinum 0W20. Nous utilisons également un FJ Cruiser suralimenté qui utilise l’huile moteur Ultra Platinum 10W30. Nous poussons ces véhicules au maximum pour suivre la course, et nous les sortons lorsqu’il s’agit de faire du tout-terrain intensif. Il faut aussi prévoir des substituts, au cas où, car nous poussons les véhicules au maximum pour qu’ils suivent le coureur. Cette année, nous avons suivi l’équipe de Ford Performance. Cette dernière a utilisé des biocarburants Shell pour son véhicule Raptor Ranger, qui a terminé bien avant le temps, et nous avons pu suivre l’équipe du début à la fin, en 27 heures environ. Autrement, la plupart de mes véhicules haute performance, comme ma voiture de la SEMA et ma Supra, utilisent des produits Pennzoil.

PENNZOIL : Avez-vous des conseils à donner aux photographes ou créateurs de contenu en herbe?

LARRY CHEN : Je dis toujours aux gens de photographier ce qu’ils aiment. Si les automobiles ne vous passionnent pas, mais que vous êtes fous des photos de nourriture ou de mariage et que vous êtes prêts à toujours les côtoyer, concentrez-vous sur cela. Dès que ça devient une corvée et que l’on n’y trouve plus de plaisir, les photos en souffrent.

PENNZOIL : Avez-vous quelque chose d’excitant en vue dont vous voudriez nous faire part en avant-première?

LARRY CHEN : Nous allons à Tokyo pour le salon automobile de Tokyo en janvier. Ce sera la première fois depuis le confinement que nous pourrons y participer, la dernière ayant eu lieu deux semaines avant la pandémie. Pour nous, retourner à Tokyo et créer du contenu pour cet événement est super important, et nous avons très hâte. Surveillez les nouvelles photos et vidéos de cet événement.

Merci, Pennzoil, de me soutenir ainsi que tant d’autres créateurs et personnes du secteur qui veulent préserver la culture de l’automobile.

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